My channels
Catalog
2 years ago
Le Concorde est un avion de ligne supersonique conçu conjointement par Sud-Aviation (devenue par la suite Aérospatiale) et British Aircraft Corporation (devenue ensuite British Aerospace), en service de 1976 à 2003 chez British Airways et Air France.

 

Le Concorde est un avion de ligne supersonique conçu conjointement par Sud-Aviation (devenue par la suite Aérospatiale) et British Aircraft Corporation (devenue ensuite British Aerospace), en service de 1976 à 2003 chez British Airways et Air France.

Sa vitesse de croisière est de Mach 2,02 à une altitude variant de 16 000 à 18 000 mètres, soit environ 2 145 km/h. Doté d'une aile delta dite « gothique » et de turboréacteurs à postcombustion, développés d'abord pour le bombardier britannique Avro Vulcan, il fut le premier avion civil à être équipé de commandes de vol électriques analogiques.

Les vols commerciaux commencèrent en 1976 et prirent fin 27 ans plus tard, en 2003. La forte consommation de carburant de l'appareil avait rendu son exploitation déficitaire. Son déclin fut précipité par l'accident du vol 4590 d'Air France en juillet 2000, unique accident majeur d'un Concorde, qui entraîna la mort de 113 personnes.

Confiné à des liaisons survolant principalement les mers et océans, à cause du bang supersonique, peu apprécié des populations des villes et villages survolés et exploité par deux compagnies seulement, l'appareil ne fut produit qu'à vingt exemplaires, dont six non commerciaux pour essais et mise au point. Cependant, il fut l'un des moteurs importants du développement technologique et stratégique européen, il eut en plus un fort impact culturel. Avec le Tupolev Tu-144 (lequel n'a transporté des passagers que durant quelques mois), il fut le seul avion supersonique de transport de voyageurs à avoir été exploité pendant une assez longue période.

L’église de la Madeleine se situe sur la place de la Madeleine dans le 8e arrondissement de Paris. Elle constitue une parfaite illustration du style architectural néoclassique avec son portique octostyle.

L’église de la Madeleine se situe sur la place de la Madeleine dans le 8e arrondissement de Paris. Elle constitue une parfaite illustration du style architectural néoclassique avec son portique octostyle.

Sa construction s'est étalée sur 85 ans en raison des troubles politiques en France à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. Les changements politiques de l'époque en firent modifier à plusieurs reprises la destination et les plans. Conçu par Napoléon Ier comme un temple grec dédié à la gloire de sa Grande Armée en 1806, le bâtiment faillit être transformé en 1837 en gare ferroviaire, la première de Paris, avant de devenir une église en 1845. Sous le fronton, l'inscription en latin « D.O.M. SVB. INVOC. S. M. MAGDALENAE » (« Domino Optimo Maximo sub invocatione Sanctae Mariae Magdalenae ») signifie « Au Dieu très bon et très grand, sous l'invocation de sainte Marie-Madeleine ». L'édifice a une longueur de 108 mètres, une largeur de 43 mètres, une hauteur de 30 mètres et est ceinturé par 52 colonnes corinthiennes.

Auguste Renoir(1841-1919) Bal du Moulin de la Galette, Montmartre, 1876 Huile sur toile. H. : 1,31 ; l. : 1,75 m Paris, musée d’Orsay © RMN (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski

Le groupe impressionniste

Au début des années 1860, de jeunes peintres se regroupent pour créer une nouvelle peinture. Ils se détachent des règles trop strictes de l'Académie. Ils fréquentent les ateliers privés où l'on peut peindre avec plus de libertés contrairement à l'École des beaux-arts. Les plus connus sont: Edgar Degas, Claude Monet, Auguste Renoir, Camille Pissarro, Paul Cézanne, Berthe Morisot. Monet les invite à abandonner l’atelier pour peindre en plein air.

Ils sont soutenus par Édouard Manet mais sont difficilement acceptés par le public. Refusés au Salon, ils créent leur propre exposition en 1874, chez leur ami, photographe Nadar, à Paris. Louis Leroy, critique d’art visite l’exposition et pour la moquer, il intitule son article L’exposition des Impressionnistes. Il emprunte cette expression au titre du tableau de Monet qui y est exposé : Impression soleil levant. Il reproche au tableau de n’être qu’une « impression », une ébauche, un tableau non fini. Il donne ainsi, sans le vouloir, son nom à ce nouveau mouvement artistique, l’impressionnisme. Zola, qui avait soutenu Manet, publie des articles pour défendre ce jeune groupe. Les impressionnistes exposeront ensemble sept fois jusqu'en 1886.
 

Fantin-Latour (1836-1904) Un atelier aux Batignolles, 1870 Otto Scholderer, Manet, Renoir, Zacharie Astruc, Emile Zola, Edmond Maitre, Bazille, Monet huile sur toile. H. :2,04 ; l. : 2, 73 m Paris, musée d’Orsay ©RMN (Musée d’Orsay) / Hervé Lewandowski

 

Caractéristiques de la peinture impressionniste

Des nouveautés matérielles
L'invention d'un chevalet plus léger et des tubes de peinture leur permet de sortir de leur atelier. Cette facilité les amène également à voyager. Ils prennent le train pour aller peindre des paysages dans toute la France mais également en Italie, en Angleterre ou en Hollande.

La couleur
Ils admirent tous Delacroix qui utilise sur ses toiles des couleurs pures. Ils mélangent peu les couleurs et préfèrent utiliser les primaires et leurs complémentaires. Leur palette est claire pour peindre la lumière et ses effets sur le paysage. Ils sont fascinés par les changements de couleur en fonction des heures de la journée, des saisons.

La touche
Leur touche est rapide, en virgule. Elle correspond au caractère instantané de leur peinture.

Les sujets
Leurs contemporains sont choqués par leur nouvelle façon de peindre mais aussi par le choix de leurs sujets. Autour de Claude Monet, ils commencent à peindre des paysages, genre mineur pour l'Académie. Ils admirent les tableaux du peintre anglais William Turner. Ils souhaitent représenter la vie moderne comme Manet. Ils peignent la ville, les gares, les usines, symboles de la modernité, mais aussi les loisirs de la société. Renoir peint les guinguettes où l'on danse, Toulouse-Lautrec les cabarets et Degas l'Opéra. Il représente tous ceux qui s'y retrouvent: les musiciens, les spectateurs, mais surtout les danseuses sur scène, lors de leurs cours, dans les vestiaires.