Encyclopédie française


      French
Catalog Music

Les Arènes d'Arles sont un amphithéâtre romain construit vers 80-90 apr. J.-C. par les ordres de l’empereur Tibère, dans le cadre des extensions flaviennes de la ville.

Les Arènes d'Arles sont un amphithéâtre romain construit vers 80-90 apr. J.-C. par les ordres de l’empereur Tibère, dans le cadre des extensions flaviennes de la ville. L’amphithéâtre d'Arles est le monument le plus important de l’ancienne colonie romaine qu'il nous est permis d’admirer, quelque deux millénaires après son édification. Son architecture est entièrement conçue en rapport avec sa vocation de lieu à grands spectacles, accueillant un nombreux public.

Les ingénieurs romains bâtissent l’amphithéâtre d’Arles sur la colline de l’Hauture. Pour ce faire, ils doivent démolir l’enceinte augustéenne érigée un siècle plus tôt.

Les arènes reprennent les caractéristiques classiques de ce type de construction et s'inspirent du Colisée de Rome tout juste terminé : un système d'évacuation par de nombreux couloirs d'accès, une scène centrale de forme elliptique entourée de gradins, des arcades, ici sur deux niveaux, le tout pour une longueur totale de 136 mètres, soit d’une dimension supérieure à celle des arènes de Nîmes construites peu après mais cependant mieux conservées (l'attique de couronnement des arènes d'Arles a malheureusement disparu). Cet édifice pouvait accueillir 25 000 spectateurs.

À Arles, comme dans tout l'Occident, l'amphithéâtre est, de la fin du ier siècle au milieu du iiie siècle, le signe le plus évident de la romanisation.

Histoire

Ce « temple » du jeu où s’affrontent les gladiateurs reste en fonction jusqu’à la fin de l’Empire romain. En 255, l'empereur Gallus y fait organiser des jeux en célébration des victoires remportées par ses armées dans les Gaules. Au début du vie siècle, Constantin y fait représenter de grandes chasses et des combats à l'occasion de la naissance de son fils aîné. Plus tard, Majorien y donne plusieurs spectacles. Enfin, nous savons par Procope, qu'en 539, Childebert, roi de Paris, s'étant rendu dans le midi des Gaules, veut qu'on renouvelle en sa présence les jeux des antiques2.

Des documents historiques montrent qu’il est encore utilisé sous l’épiscopat de CésaireNote 1 et après le passage de la cité sous la domination franqueNote 2, jusque vers 550Note 3.

À la fin du vie siècle, les arènes s'adaptent à la nouvelle réalité du temps : le retour de l'insécurité. Les voilà donc transformées en bastide, sorte de forteresse urbaine qui au fil du temps se dote de quatre tours et dans laquelle s'intègrent plus de deux cents habitations et deux chapelles. Le médecin et géographe Jérome Münzer de passage dans la cité d'Arles en 1495 écrit : « Aujourd'hui, de pauvres gens habitent ce théâtre, ayant leur cahutes dans les cintres et sur l'arène3. »

Le roi François Ier, visitant la ville en 1516, s’en étonne et regrette de trouver un tel édifice dans un si triste état.

Cette fonction résidentielle se perpétue dans le temps avant que l'expropriation commencée dès la fin du xviiie siècle n'aboutisse définitivement en 1825 sous l’impulsion du maire de l’époque, le baron de Chartrouse. Les arènes retrouvent en 1830, lors d’une fête inaugurale à l’occasion de la célébration de la prise d’Alger, le côté festif et dramatique initial pour lequel elles ont été construites, comme une sorte de pérennisation des mœurs romaines, avec le spectacle taurin ce qui lui vaut son appellation courante actuelle d’Arènes. Mais ce n'est que le 30 décembre 1840 que la Commission archéologique fait démolir les dernières maisons adossées à l'amphithéâtre4.

Cet amphithéâtre romain est classé monument historique dès 18401 sur l’initiative de l'écrivain Prosper MériméeNote 4 et en 1981, inscrit au Patrimoine mondial de l'UNESCO.

Les arènes ont également accueilli le jeu télévisé Intervilles en 1998 (contre Martigues) et en 2005 (contre Digne-les-Bains), et la finale entre Pont-Saint-Esprit et Saint-Quentin.

This image, video or audio may be copyrighted. It is used for educational purposes only. If you find it, please notify us byand we will remove it immediately.
Le Chœur de l'Armée française est le chœur officiel de la République française.

Fondé en 1982 par Charles Hernu alors ministre de la défense, il devient une unité de la Garde républicaine en 1994. Il est composé de 45 choristes masculins et dirigé depuis 2007 par Aurore Tillac2 qui succède à Hugues ReinerPatrick Marie Aubert et Yves Parmentier entre autres .

Son rôle principal est d'accompagner les cérémonies ou commémorations officielles et solennelles dans une perspective esthétique et symbolique captant l'émotion du public. Ainsi il participe aux cérémonies nationales du 14 juillet, aux cérémonies de transfert de cendres au Panthéon, aux anniversaires historiques, ou aux hommages rendus dans des lieux emblématiques comme la cour des Invalides3,4,5,6,7,8.

Il apporte régulièrement sa collaboration à des orchestres français (Orchestre national Bordeaux Aquitainedu Capitole de ToulouseOrchestre de ParisEnsemble intercontemporain) sous la direction de chefs tels que Yutaka SadoChristoph EschenbachPierre BoulezEdmon Colomer ou Michel Plasson9. Il donne également des représentations aux théâtres du Châtelet, des Champs-Elysées, à l'Opéra Comique, au théâtre impérial de Compiègne et a cappella dans toute la France souvent dans les cathédrales 10.

Il représente la France lors de festivals ou saisons lyriques tant en France qu'à l’étranger. Il accompagne parfois l'orchestre de la Garde républicaine, et peut également donner des représentations avec des solistes invités comme Roberto Alagna.

Son répertoire se compose de musiques traditionnelles, d'hymnes, de chants militaires, chants religieux, de grandes œuvres classiques lyriques pour voix d'hommes, de chants partisans ou populaires et participe du patrimoine culturel vivant11,12,13,14,15.

 

This image, video or audio may be copyrighted. It is used for educational purposes only. If you find it, please notify us byand we will remove it immediately.
(17. Dezember 1770 in Bonn, Kurköln; † 26. März 1827 in Wien, Österreich)

http://www.net4info.de/photos/cpg/albums/userpics/10002/Ludwig_van_Beethoven.jpg

 

Ludwig van Beethoven (prononcé en allemand : [ˈluːtvɪç fan ˈbeːtˌhoːfn̩] Écoutera) est un compositeur allemand né à Bonn le 15 ou 16 décembre 1770 et mort à Vienne le 26 mars 1827.

Dernier grand représentant du classicisme viennois (après Gluck, Haydn et Mozart), Beethoven a préparé l’évolution vers le romantisme en musique et influencé la musique occidentale pendant une grande partie du XIXe siècle. Inclassable (« Vous me faites l’impression d’un homme qui a plusieurs têtes, plusieurs cœurs, plusieurs âmes » lui dit Haydn vers 1793b), son art s’est exprimé à travers différents genres musicaux, et bien que sa musique symphonique soit la principale source de sa popularité, il a eu un impact également considérable dans l’écriture pianistique et dans la musique de chambre.

Surmontant à force de volonté les épreuves d’une vie marquée par la surdité qui le frappe à vingt-sept ans, célébrant dans sa musique le triomphe de l’héroïsme et de la joie quand le destin lui prescrivait l’isolement et la misère, il est récompensé par cette affirmation de Romain Rolland : « Il est bien davantage que le premier des musiciens. Il est la force la plus héroïque de l’art moderne2 ». Expression d’une inaltérable foi en l’homme et d’un optimisme volontaire, affirmant la création musicale comme action d’un artiste libre et indépendant, l’œuvre de Beethoven a fait de lui une des figures les plus marquantes de l’histoire de la musique.

 

 

This image, video or audio may be copyrighted. It is used for educational purposes only. If you find it, please notify us byand we will remove it immediately.
Minuit, chrétiens

This image, video or audio may be copyrighted. It is used for educational purposes only. If you find it, please notify us byand we will remove it immediately.
L’opéra Garniera, ou palais Garniera, est un théâtre national à vocation lyrique et chorégraphique dont l'édifice est structurant dans le 9e arrondissement de Paris et dans le paysage de la capitale française.

https://www.net4info.de/photos/new/albums/userpics/10001/2/Opera_Garnier.jpg

L’opéra Garniera, ou palais Garniera, est un théâtre national à vocation lyrique et chorégraphique dont l'édifice est structurant dans le 9e arrondissement de Paris et dans le paysage de la capitale française. Il est situé place de l'Opéra, à l'extrémité nord de l'avenue de l'Opéra et au carrefour de nombreuses voiesb. Il est accessible par le métro (station Opéra), par le RER (ligne A, gare d'Auber) et par le bus. L'édifice s'impose comme un monument particulièrement représentatif de l'architecture éclectique et du style historiciste de la seconde moitié du XIXe siècle. Sur une conception de l’architecte Charles Garnier retenue à la suite d’un concours, sa construction, décidée par Napoléon III dans le cadre des transformations de Paris menées par le préfet Haussmann et interrompue par la guerre de 1870, fut reprise au début de la Troisième République, après la destruction par incendie de l’opéra Le Peletier en 1873. Le bâtiment est inauguré le 5 janvier 1875 par le président Mac Mahon sous la IIIe République.

Cet opéra a été appelé « opéra de Paris » jusqu'en 1989, date à laquelle l'ouverture de l'opéra Bastille, également opéra de Paris, a influé sur son appellation. On le désigne désormais par le seul nom de son architecte: « opéra Garnier » ou « palais Garnier ». Les deux opéras sont aujourd'hui regroupés au sein de l'établissement public à caractère industriel et commercial « Opéra national de Paris », institution publique française dont la mission est de mettre en œuvre la représentation de spectacles lyriques ou de ballet, de haute qualité artistique. L'opéra Garnier fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 16 octobre 1923.

 

This image, video or audio may be copyrighted. It is used for educational purposes only. If you find it, please notify us byand we will remove it immediately.