我的频道 - Kulturaustausch Ost-West|东西方文化交流|East-West cultural exchange|Échange culturel Est-Ouest
- Portrait gravé en frontispice de l'empereur Quianlong en premier volume.
- Le volume VII est une réimpression de l'Art militaire des Chinois d'Amiot (Paris, 1772), la première traduction dans une langue européenne de l'ancienne stratégie militaire chinoise.
- Le volume XII est entièrement consacré à la vie de Confucius avec de superbes planches.
Ensemble de 15 volumes de format in 4° illustré de 179 planches gravées et numérotées.
Cette série célèbre l’histoire monumentale de la Chine XVIIIe siècle telle qu'en témoignent les missionnaires jésuites, dans tous ses aspects, militaires, agricoles, religieux, géographiques, généalogiques. Ces ouvrage de missionnaires tels que Cibot, Bourgeois, Poirot, Ko et Yang comprend des traductions d'ouvrages de droit chinois classiques, de maximes et de proverbes, ainsi que des essais sur la linguistique chinoise, l'actualité et l'observation scientifique. C’est une encyclopédie sur la Chine à l'usage des Européens.
Points remarquables :
Il Milione è il resoconto dei viaggi in Asia di Marco Polo, intrapresi assieme al padre Niccolò Polo e allo zio paterno Matteo Polo, mercanti e viaggiatori veneziani, tra il 1271 e il 1295, e le sue esperienze alla corte di Kublai Khan, il più grande sovrano orientale dell'epoca, del quale Marco fu al servizio per quasi 17 anni.
Il libro fu scritto da Rustichello da Pisa, un autore di romanzi cavallereschi, che trascrisse sotto dettatura le memorie rievocate da Marco Polo, mentre i due si trovavano nelle carceri di San Giorgio a Genova.
Rustichello adoperò la lingua franco-veneta, una lingua culturale diffusa nel Nord Italia tra la fascia subalpina e il basso Po. Un'altra versione fu scritta in lingua d'oïl, la lingua franca dei crociati e dei mercanti occidentali in Oriente, forse nel 1298 ma sicuramente dopo il 1296. Secondo alcuni ricercatori, il testo sarebbe poi stato rivisto dallo stesso Marco Polo una volta rientrato a Venezia, con la collaborazione di alcuni frati dell'Ordine dei Domenicani.
Considerato un capolavoro della letteratura di viaggio, Il Milione è anche un'enciclopedia geografica, che riunisce in volume le conoscenze essenziali disponibili alla fine del XIII secolo sull'Asia, e un trattato storico-geografico.[5] È stato scritto che «Marco si rivolge a tutti quelli che vogliono sapere: sapere quello che c'è al di là delle frontiere della vecchia Europa. Non mette il suo libro sotto il segno dell'utile, ma sotto il segno della conoscenza».
Rispetto ad altre relazioni di viaggio scritte nel corso del XIII secolo, come la Historia Mongalorum di Giovanni da Pian del Carpine e l'Itinerarium di Guglielmo di Rubruck, Il Milione fu eccezionale perché le sue descrizioni si spingevano ben oltre il Karakorum e arrivarono fino al Catai. Marco Polo testimoniò l'esistenza di una civiltà mongola stanziale e molto sofisticata, assolutamente paragonabile alle civiltà europee: i mongoli, insomma, non erano solo i nomadi "selvaggi" che vivevano a cavallo e si spostavano in tenda, di cui avevano parlato Giovanni da Pian del Carpine e Guglielmo di Rubruck, ma abitavano città murate, sapevano leggere, e avevano usi e costumi molto sofisticati. Così come Guglielmo di Rubruck, invece, Marco smentisce alcune leggende sull'Asia di cui gli Europei all'epoca erano assolutamente certi.
Il Milione è stato definito come "la descrizione geografica, storica, etnologica, politica, scientifica (zoologia, botanica, mineralogia) dell'Asia medievale".Le sue descrizioni contribuirono alla compilazione del Mappamondo di Fra Mauro e ispirarono i viaggi di Cristoforo Colombo.
Le Livre des merveilles et autres récits de voyages et de textes sur l’Orient est un manuscrit enluminé réalisé en France vers 1410-1412. Il s'agit d'un recueil de plusieurs textes évoquant l'Orient réunis et peints à l'attention de Jean sans Peur, duc de Bourgogne, contenant le Devisement du monde de Marco Polo ainsi que des textes d'Odoric de Pordenone, Jean de Mandeville, Ricoldo da Monte Croce et d'autres textes traduits par Jean le Long. Le manuscrit contient 265 miniatures réalisées par plusieurs ateliers parisiens. Il est actuellement conservé à la Bibliothèque nationale de France sous la cote Fr.2810.
Le manuscrit, peint vers 1410-1412, est destiné au duc de Bourgogne Jean sans Peur, dont les armes apparaissent à plusieurs reprises (écartelé aux 1 et 4 de France à la bordure componée d’argent et de gueules, aux 2 et 3 bandé d’or et d’azur à la bordure de gueules), ainsi que ses emblèmes (la feuille de houblon, le niveau, le rabot). Son portrait est représenté au folio 226, repeint sur un portrait du pape Clément V. Le manuscrit est donné en janvier 1413 par le duc à son oncle Jean Ier de Berry, comme l'indique l'ex-libris calligraphié en page de garde. L'écu de ce dernier est alors repeint à plusieurs endroits sur celui de son neveu. Le livre est signalé dans deux inventaires du prince en 1413 et 1416. À sa mort, le livre est estimé à 125 livres tournois1.
Le manuscrit est ensuite légué à sa fille Bonne de Berry et à son gendre Bernard VII d'Armagnac. Il reste dans la famille d'Armagnac jusqu'aux années 1470. Il appartient à Jacques d'Armagnac lorsqu'une miniature est ajoutée au folio 42v. et son nom ajouté à l'ex-libris de la page de garde. Arrêté et exécuté en 1477, sa bibliothèque est dispersée et l'emplacement du manuscrit est alors inconnu. Un inventaire de la bibliothèque de Charles d'Angoulême mentionne un Livre des merveilles du monde qui pourrait être celui-ci. Il se retrouve ensuite peut-être dans la bibliothèque privée de son fils, le roi François Ier. Avec le reste de ses livres, il entre dans la seconde moitié du xvie siècle dans la bibliothèque royale et il est mentionné dans l'inventaire de Jean Gosselin.

Amphitrite, femme de Poséidon dans la mythologie grecque, est également le nom du premier vaisseau français à accoster sur les côtes chinoises. Après les Portugais, les Hollandais et les Anglais, la France entreprend, grâce à ce navire, le commerce direct avec La Chine. Au tournant du XVIIIe siècle, le vaisseau réalise ainsi deux expéditions.
Genèse du premier voyage de l’Amphitrite
L’histoire de ce vaisseau débute bien avant son départ pour Canton le 6 mars 1698 car le projet de cette expédition naît à Pékin et non en France. Lors de l’ambassade française au Siam en 1685, le vaisseau l’Oiseau embarque à son bord six jésuites qui doivent rallier la capitale impériale. Parmi eux figurent le père Joachim Bouvet (1656-1730) et le père Jean de Fontaney (1643-1710) . Après quelques années, l’empereur chinois Kangxi (1654-1722), avide de savoirs occidentaux, mandate le père Joachim Bouvet afin de ramener en Chine de nouveaux missionnaires français. Désigné « envoyé spécial de l’Empereur », le père Joachim Bouvet rentre en France en mars 1697.
Histoire de l’armement
En avril 1687, le père est reçu par Louis XIV qui n’est pas très enthousiaste dans un premier temps par ce voyage mais il se laisse convaincre car l’expédition représenterait une aide conséquente à la conversion de l’empire chinois. Néanmoins, le père jésuite ne parvient pas à obtenir le titre de vaisseau du roi. Après avoir contacté la Compagnie des Indes françaises qui se montre réticente à cette entreprise qu’elle juge audacieuse et risquée, le père Bouvet se tourne vers Jourdan de Groussey, responsable des ventes de la manufacture des glaces. Via le comte de Pontchartrin, le vaisseau l’Amphitrite de 500 tonneaux est acheté puis rapidement chargé de quantité de glaces, de marqueterie française, de portraits de la cour, de pendules, de montres et de liqueurs. Le récit de voyage de Froger, matelot sur le vaisseau, est très instructif sur la cargaison et sur leur finalité. Il fournit également de nombreux détails sur la route empruntée et la direction des vents. Celui du peintre italien Gio Ghirardini est plus pittoresque que le récit de Froger de la Rigaudière car il relate son expérience personnelle. En raison du manque de sources manuscrites sur le premier envoi, lacune qui est remarquée par Paul Pelliot, les récits de voyage constituent les premiers documents mobilisables pour connaître les détails de l’expédition.
De son départ de la Rochelle le 6 mars 1698 jusqu’à Canton le 2 novembre 1698, le voyage se déroule sans embûche même si l’équipage manque le détroit de la Sonde. Une fois arrivé à Canton, le statut du navire pose problème. Si Louis XIV n’a pas autorisé le titre de vaisseau du roi à l’Amphitrite, afin de ne pas froisser les Portugais, le père Joachim Bouvet affirme pourtant bien le contraire au capitaine de La Roque. Néanmoins, l’ambivalence de statut du navire, vaisseau marchand ou vaisseau de tribut, entraîne nombre de complications au sujet de la cargaison et des taxes à acquitter. Le vaisseau est finalement exempté de toutes les taxes marchandes et les biens destinés à la cour sont bien acheminés jusqu’à Pékin. Déchargement puis chargement ont entraîné de nombreux retard et l’Amphitrite ne repart de Canton que quatorze mois plus tard, le 26 janvier 1700.
Retour et second voyage
Le retour du vaisseau à Lorient le 3 août 1700 et la vente des produits chinois à Nantes est à la hauteur des ambitions placées dans l’expédition. La soie est autorisée à être écoulée en France tandis que les porcelaines des 181 caisses de la cargaison de retour se vendent très bien et font sensation en France. A partir de ce premier voyage, l’Amphitrite est armé une deuxième fois le 7 mars 1701 pour la même destination. Si le premier voyage ne fut qu’une tentative en vue d’établir des connaissances plus précises sur les biens commercialisables en Chine, les informations rapportées ont été très instructives pour le second envoi et rendent les deux expéditions indissociables l’une de l’autre. Elles ont également de grandes similitudes telles que l’établissement du commerce français dans cette région, la mise en place de deux ambassades officieuses, et le rôle des jésuites comme intermédiaires culturels. Sur ce point, le père Jean de Fontaney est au second voyage de l’Amphitrite ce que le père Bouvet fut pour le premier. Il rentre en France au terme du premier voyage du vaisseau et contribue à la mise en place de la seconde expédition. Savary des Bruslons, dans Le Dictionnaire universel du commerce, détaille par ailleurs la cargaison aller pour ce deuxième voyage. Cependant, le second voyage connaît de plus grandes difficultés (exemption refusée, démâtage, perte de l’ancre et de nombreux morts). Il laisse plus de 100 000 livres de pertes et représente ainsi une grande déception sur le plan commercial.
Considéré par Paul Pelliot comme le point de départ des relations franco-chinoises, l’Amphitrite ouvre la voie a plusieurs dizaines de vaisseaux français tout le long du XVIIIe siècle.
Légende de l'image : Le voyage en Chine : esquisse de décor de l'acte III : le bateau à vapeur " la pintade". P. Chaperon

Die von dem britischen Biochemiker Joseph Needham (1900–1995) initiierte und anfangs herausgegebene englischsprachige Buchreihe zur Wissenschaft und Kultur in China setzte neue Maßstäbe in der Beschäftigung mit China im Wissenschaftsbereich. Als Standardwerk zur chinesischen Wissenschafts- und Technikgeschichte veränderte es die Wahrnehmung Chinas durch die westliche Welt und lenkte die Aufmerksamkeit auf die historischen wissenschaftlichen und technologischen Leistungen Chinas. Joseph Needham hatte das von ihm initiierte Projekt von 1954 an bis zu seinem Tod 1995 koordiniert. Zu Lebzeiten erschienen 17 Bände, weitere sieben Bände wurden seither durch das von Needham begründete Needham Research Institute herausgegeben. Das Erscheinen weiterer Bände ist in Vorbereitung. Die Gesamtanlage des Werkes ist etwas schwer zu überblicken. Die folgende Übersicht erhebt keinen Anspruch auf Aktualität oder Vollständigkeit.
Band | Titel | Autor(en) | Jahr | Anm. |
---|---|---|---|---|
Vol. 1 | Introductory Orientations | Wang Ling (research assistant) | 1954 | |
Vol. 2 | History of Scientific Thought | Wang Ling (Forschungsassistent) | 1956 | OCLC 19249930 |
Vol. 3 | Mathematics and the Sciences of the Heavens and Earth | Wang Ling (Forschungsassistent) | 1959 | OCLC 177133494 |
Vol. 4, Part 1 |
Physics and Physical Technology Physics |
Wang Ling (Forschungsassistent), with cooperation of Kenneth Robinson | 1962 | OCLC 60432528 |
Vol. 4 Part 2 |
Physics and Physical Technology Mechanical Engineering |
Wang Ling (collaborator) | 1965 | |
Vol. 4, Part 3 |
Physics and Physical Technology Civil Engineering and Nautics |
Wang Ling and Lu Gwei-djen (collaborators) | 1971 | |
Vol. 5, Part 1 |
Chemistry and Chemical Technology Paper and Printing |
Tsien Tsuen-Hsuin | 1985 | |
Vol. 5, Part 2 |
Chemistry and Chemical Technology Spagyrical Discovery and Invention: Magisteries of Gold and Immortality |
Lu Gwei-djen (collaborator) | 1974 | |
Vol. 5, Part 3 |
Chemistry and Chemical Technology Spagyrical Discovery and Invention: Historical Survey, from Cinnabar Elixirs to Synthetic Insulin |
Ho Ping-Yu and Lu Gwei-djen (collaborators) | 1976 | |
Vol. 5, Part 4 |
Chemistry and Chemical Technology Spagyrical Discovery and Invention: Apparatus and Theory |
Lu Gwei-djen (collaborator), with contributions by Nathan Sivin | 1980 | |
Vol. 5, Part 5 |
Chemistry and Chemical Technology Spagyrical Discovery and Invention: Physiological Alchemy |
Lu Gwei-djen (collaborator) | 1983 | |
Vol. 5, Part 6 |
Chemistry and Chemical Technology Military Technology: Missiles and Sieges |
Robin D.S. Yates, Krzysztof Gawlikowski, Edward McEwen, Wang Ling (collaborators) | 1994 | |
Vol. 5, Part 7 |
Chemistry and Chemical Technology Military Technology: The Gunpowder Epic |
Ho Ping-Yu, Lu Gwei-djen, Wang Ling (collaborators) | 1987 | |
Vol. 5, Part 8 |
Chemistry and Chemical Technology Military Technology: Shock Weapons and Cavalry |
Lu Gwei-djen (collaborator) | 2011[1] | |
Vol. 5, Part 9 |
Chemistry and Chemical Technology Textile Technology: Spinning and Reeling |
Dieter Kuhn | 1988 | |
Vol. 5, Part 10 |
"Work in progress" | |||
Vol. 5, Part 11 |
Chemistry and Chemical Technology Ferrous Metallurgy |
Donald B. Wagner | 2008 | |
Vol. 5, Part 12 |
Chemistry and Chemical Technology Ceramic Technology |
Rose Kerr, Nigel Wood, contributions by Ts'ai Mei-fen and Zhang Fukang | 2004 | |
Vol. 5, Part 13 |
Chemistry and Chemical Technology Mining |
Peter Golas | 1999 | |
Vol. 6, Part 1 |
Biology and Biological Technology Botany |
Lu Gwei-djen (collaborator), with contributions by Huang Hsing-Tsung | 1986 | |
Vol. 6, Part 2 |
Biology and Biological Technology Agriculture |
Francesca Bray | 1984 | |
Vol. 6, Part 3 |
Biology and Biological Technology Agroindustries and Forestry |
Christian A. Daniels and Nicholas K. Menzies | 1996 | |
Vol. 6, Part 4 |
Biology and Biological Technology Traditional Botany: An Ethnobotanical Approach |
Georges Métailie | 2015 | |
Vol. 6, Part 5 |
Biology and Biological Technology Fermentations and Food Science |
Huang Hsing-Tsung | 2000 | |
Vol. 6, Part 6 |
Biology and Biological Technology Medicine |
Lu Gwei-djen, Nathan Sivin (editor) | 2000 | |
Vol. 7, Part 1 |
Language and Logic | Christoph Harbsmeier | 1998 | |
Vol. 7, Part 2 |
General Conclusions and Reflections | Kenneth Girdwood Robinson (editor), Ray Huang (collaborator), introduction by Mark Elvin | 2004 | OCLC 779676 |
The China Folk House Retreat is a Chinese folk house in Harpers Ferry, West Virginia, United States, reconstructed from its original location in Yunnan in China. A non-profit organization dismantled and rebuilt it piece by piece with the goal to improve U.S. understanding of Chinese culture.
History
John Flower, director of Sidwell Friends School's Chinese studies program, and his wife Pamela Leonard started bringing students to Yunnan in 2012 as part of a China fieldwork program. In 2014 Flower, Leonard, and their students found the house in a small village named Cizhong (Chinese: 茨 中) in Jianchuan County of Yunnan, China. Before the COVID-19 pandemic, they brought dozens of 11th and 12th-grade students to Yunnan to experience the cultural and natural environment of this province every spring. The architectural style of this house is a blend of Han, Bai, Naxi and Tibetan styles.
The Cizhong Village is located in eastern Himalaya, alongside the Mekong River. It has a long history of Sino-foreign cultural exchanges. The Paris Foreign Missions Society established the Cizhong Catholic Church in 1867. When they visited the village, Zhang Jianhua, owner of the house, invited them to his home. Zhang told them that the house was built in 1989, and would be flooded by a new hydroelectric power station. While the government built a new house for him one kilometer away, Flower came up with the idea of dismantling the house and rebuilding it in the United States. This house was built using mortise and tenon structure, which made it easy to be dismantled.
Logistics
Flower and his students visited Zhang several times and eventually bought the house from him. After measurements and photographing, the whole house was dismantled, sent to Tianjin and shipped to Baltimore, and finally to West Virginia. Since 2017, they have spent several years rebuilding the house in Harpers Ferry, at the Friends Wilderness Center, following the traditional Chinese method of building. For the development of this project, Flower and Leonard formed the China Folk House Retreat.

汤若望最重要的贡献之一是参与明末历局的改历、编纂修定“崇祯历书”
"窃维九万里孤踪,结知英主。既荣其生,复哀其死。鱼水相欢,得若将终其身,又预为之计,久远如此。宠施优渥,出于格外,岂人力也哉!"--汤若望墓志铭。
1660年,耶稣会传教士、德国人汤若望在中国大清皇帝顺治赐予他的茔地上建立了一座圣母小教堂。教堂前树立石碑一块,碑上便用满汉两种文字刻着上述碑文。在感激中国君主知遇之恩的同时,不远万里来到这一东方古国、当时已年近古稀、在华渡过了大半生的汤若望,并没有忘记身负的传教使命,以及对天主的景仰。
“古圣贤于遇合之际,率归之天。今予之得遇主上,用西法以定运,进修士以演教。道之将行,日升月恒,殆未可量。又不特一身之感恩称知遇而已,谓非天主上帝默作合于其间,可乎?”
随着1498年葡萄牙航海家达伽马开辟东方新航线,大批欧洲殖民者和商人相继东来。自明朝中叶起,天主教的耶稣会、方济各会和多明我会的传教士也纷纷进入中国内地,其中以耶稣会势力最大,他们逐渐由澳门深入内地,打开传教局面,使天主教在中国立下根基。就连"天主"一词也是16世纪耶稣会传教士进入中国后,借用中国人较容易接受的名称对其所信之上帝赋予的称谓,从此中国便把他们传播的宗教定名为"天主教"。耶稣会士的代表人物当首推意大利人利马窦、瑞士人邓玉函、德国人汤若望以及比利时人南怀仁等,他们甚至跻身朝廷,博得了中国皇帝的青睐。
然而,深受中国儒家思想影响,或者是笃信佛教的中国皇帝,器重这些西方传教士的原因并不在于他们的信仰,而是他们带来的先进科学技术。他们当中有天文学家、数学家、地理学家、画家、医生、音乐家、钟表匠、珐琅专家等。中国社会科学院世界宗教研究所所长卓新平教授说:
“为了在中国站稳脚跟,他们必须具备一些知识,既包括科技也包括人文方面的知识,科技知识在中国尤受欢迎。于是汤若望、纪理安等人的科技知识赢得了中国百姓,特别是学者的佩服,进而是信服,这样在信仰这个方面进行交流就要容易得多了。”
不仅如此,了解中国本土文化、尊重中国人的习俗、掌握中国语言也是耶稣会教士开启中国社会大门的一块敲门砖。曾在德国慕尼黑大学获得哲学博士学位、兼任中国基督教研究中心主任的卓新平教授说:
“当时耶稣会士东来,到了一个陌生的文化、陌生的土地上,他们要想传播他们的信仰,必须先了解这个国度,这个民族的所思所想。在了解过程中,一方面他们是吸收中国的思想文化,另一方面,又把西方的思想文化带入。”
澳门是四百年前耶稣会士进入中国的第一个落脚点。以利玛窦为代表的许多传教士们,一踏上澳门土地,便开始精心研习中国语言文化,甚至以掌握北京官话为目标。这些西方修士入乡随俗,脱下僧袍,换上儒服,住进中式房屋,并潜心研究中国经史和伦理,寻找其中东西方文化的融合点。在同朝野名流交往的过程中,这些上通天文,下知地理,又熟读汉文典籍的西方传教士,自然赢得了中国文人士大夫的好感和信任,从而达到其传播信仰的目的。1605年,名代翰林院学者、主持历局的官员徐光启受洗入教便是一例。
汤若望的贡献
继利玛窦之后,出身于德国科隆贵族世家的汤若望则是又一名活跃于明清之际的著名耶稣会传教士,而比之这位来自意大利的先驱,汤若望的在华经历可谓跌宕起伏,坎坷不平。他不仅是明朝灭亡、清兵入关的见证人,而且以其凛然正气,获得新统治者的应允,得以”留居原寓“,即今宣武门内南堂,继续其历法的修定工作。
汤若望在华四十余年,虽未能达到其传教的目的,但在将西方先进的天文学、光学、火器、矿业等领域的知识介绍到中国这方面,却取得了丰硕成果。而其最重要的贡献之一则是参与明末历局的改历、编纂修定“崇祯历书”。
明朝末年,行用多年的“大统历”误差渐大,钦天监所预报的天象,尤其是日月食屡屡失验。在用中国传统方法与西方方法预报日月食,几经校验比较之后,皇家确定由徐光启主持历局,修改历法。徐光启则聘请了邓玉函、龙华民等传教士参与改历。
1630年,汤若望奉诏从陕西调往北京进历局供职。在中西学者的共同努力下,编译了长达137卷的长篇巨著“崇祯历书”,而其中由汤若望撰写编译的就有包括“交食历指”、“恒星出没表”、“南北高弧表”、“五纬诸表”等共43卷。
除此之外,1626年,汤若望还在中国学者李祖白的协助下撰写了“远镜说”。研究西方传教士对中国科学史所做贡献的专家、北京古观象台副台长李东生女士介绍说:
“汤若望还编纂了‘远镜说’,是根据1616年德国法兰克福出版社出版的赛都利的著作编译而成的。这本书对伽利略望远镜的制作原理、功能、结构、使用方法都做了详尽的说明,通篇条理清楚、浅显易懂,图文并茂。所以专家学者认为,这是中国出版的最早的一部介绍西方光学理论和望远镜技术的启蒙著作。”
为帮助中国开采矿藏,加强国储,汤若望在历局期间,又同中国学者合作翻译了德国矿冶学家阿格里科拉(Georgius Agricola)于1550年撰写的论述16世纪欧洲开采、冶金技术的巨著“矿冶全书”(Dere Metallica Libri XII),中译本定名为“坤舆格致”。此书编成后,汤若望进呈给朝廷,崇祯皇帝御批:“发下‘坤舆格致’全书,着地方官相酌地形,便宜采取”。
不过,因战事已紧,明王朝迅速崩溃,已无暇过问“坤舆格致”的命运,因此该书未被刊行,后来也便在明末清初纷繁的战事中遗失了。而“崇祯历书”却由于汤若望挺身而出,据理力争,不仅躲过了浩劫,后来还得以颁行天下。
迭宕起伏的一生
1644年,清兵入主北京。摄政王多尔衮下达严令:“内城居民,限三日内,尽行迁居外城,以便旗兵居住“。当时住在宣武门天主堂的汤若望冒着违令受惩的危险,上疏朝廷,称:
“曾奉前朝故皇帝令修历法,著有历书多轶,付工镌版,尚未完竣,而版片已堆积累累;并堂中供像礼器、传教所用经典、修历应用书籍并测量天象各种仪器,件数甚伙。若一并迁于外城,不但三日限内不能悉数搬尽,且必难免损坏,修正既非容易,购买又非可随时寄来。”因而恳请“仍居原寓,照旧虔修”。
颇为开明的新统治者第二天便传谕:“恩准西士汤若望等安居天主堂,各旗兵弁等人,毋许阑入滋扰。”
在保护南堂及内存所有历书、仪器和传教所用经典免遭战火洗劫后,汤若望又多次奉召入朝,向新统治者力陈新历之长,并适时进献了新制的舆地屏图和浑天仪、地平晷、望远镜等仪器,而且用西洋新法准确预测了顺治元年(1644年)农历8月初一丙辰日食时,初亏、食甚、复圆的时刻,终于说服当时的摄政王多尔衮,决定从顺治二年开始,将其参与编纂的新历颁行天下。
当时汤若望等传教士得以留住的天主堂便是北京历史最悠久的一座天主教堂,以南堂著称。1605年,利马窦曾于该处建起京城内第一座经堂,但规模很小。后来,在汤若望主持下,于1650年建造了北京城内的第一座大教堂,此处成为汤若望等神父的起居地。
不过,这名曾官至钦天监监正的德国教士工作的地点则是矗立在北京建国门附近的古观象台。古观象台,原名观星台,始建于明正统七年(1442年),是世界上最古老的天文台之一,迄今已有560年的历史了。
它由一座高14米的砖砌观星台和台下紫微殿、漏壶房、晷影堂等建筑组成。在青砖台体上耸立着八件青铜铸就的宏大精美的仪器,是清代制造的天体仪、赤道经纬仪、黄道经纬仪、地平经仪、象限仪、纪限仪、地平经纬仪和玑衡抚辰仪。仪器身上刻有栩栩如生的游龙和精美绝伦的流云,其中部分甚至仍具有实测功能。
明清时代,作为钦天监外署,它是一个重要的天文观测基地。当时中国修定立法、观测天象、编制星表、制造天文仪器等活动都与西方传教士密切相关。汤若望当年工作的厅堂至今仍保存完好。北京古观象台副台长李东生女士介绍说:
“北京古观象台是西方传教士来华最早的落脚点之一,可以说是一个中西方文化交流的窗口。在古观象台工作的传教士有50多人,汤若望是其中最主要的传教士,还担任台长,即钦天监监正。”
1651年,多尔衮死,顺治皇帝爱新觉罗-福临亲政。这名清代开国皇帝虽笃信佛教,但却非常钦佩汤若望的道德与学问,并与之保持着很好的关系,先后24次到访南堂,与汤若望促膝谈心。在华西方传教士长眠的腾公栅栏墓地所在地、今北京西郊行政学院中西文化交流研究中心的研究员林华女士介绍说:
“顺治年幼,对大胡子外国老头非常好奇,多次跑到南堂去看他们是如何生活,工作和吃饭的。汤若望对宫里一些人,包括顺治的母亲,都有一定的影响。根据资料说,汤若望在宫中也发展了一批教徒,但影响不大,因为中国自己就有着各种各样的宗教,佛教、道教等,而满人是信萨满教的。虽然中国人不信西方的宗教,但很尊重这些传教士的学识。顺治还称汤若望为“玛法”,即满语爷爷之意,并赐给他很多特权,比如可以随时进入后宫等。”
这一时期,汤若望在华事业可谓达到了峰巅。岂料顺治皇帝英年早逝,于是年仅8岁的爱新觉罗-玄烨登基,年号康熙。汤若望虽经中国朝代更迭的重大变故,安然无恙,却在清廷内部的权力斗争中成为牺牲品,这便是中国历史上著名的“历案”。林华女士说:
“因为康熙是一个几岁的小娃娃,掌握实权的则是敖拜等反对洋教和西方学说的一些人。因此他们上台以后,汤若望就马上被打入底层,遭到栽赃陷害,并锒铛入狱。他当时已是一位老人,而且很快中风,不会说话。在拷打审问中,都是其助手、比利时的南怀仁替他辩护,但还是被判了死刑。这时候,北京发生大地震,于是皇太后出面为汤若望求情,才得以出狱。但健康已不能挽回,之后不久便去世了。”
康熙亲政后,铲除敖拜等人,为汤若望平反,并派大员在顺治所赐墓地上为汤若望修建坟茔,举行隆重葬礼,还率领百官及亲眷到其墓前祭奠。汤若望墓碑正面是拉丁文和中文碑文,反面是康熙皇帝以汉文和满文为其撰写的祭文。从“鞠躬尽瘁,恤死报勤,国之盛典”等用词足以见中国一代明君对这位来自万里之遥、莱茵河畔的德国传教士高度的评价和认可。
继汤若望之后,来自德国的传教士还有纪理安(Bernard-Kiliam Stumpf)、戴进贤(Ignatius Koegler)等人,他们在钦天监供职,从事天文、历法的观测和推算工作。而死后,同样埋葬在利马窦、汤若望、南怀仁、朗士宁等前辈长眠的腾公栅栏墓地。
如今,传教士们的身躯早已化作一掊黄土,留下的是这座浓荫蔽日、保存了60尊各国教士墓碑的墓园,它已成为中西方科学文化交流的一个历史见证,以及超越时空的推进人类思想文明的象征。(Quelle:德国之声 DW.com)